Photos des répétitions : Klaus Fröhlich


REPERTOIRE

 

3 Interprètes, 1 DJ

Plateau : 8 m x 8 m

Durée du spectacle : 1 h

 

Premiere : 07.04.2016, Theater im Ballsaal Bonn

 

Coproduit par Theater im Ballsaal Bonn, Théâtre du Crochetan Monthey

 

En collaberation avec Le Malévoz Quartier Culturel,Le Malévoz Quartier Culturel 

 

Soutenu par Ministerium für Familie, Kinder, Jugend, Kultur und Sport des Landes Nordrhein-Westfalen, Bundesstadt Bonn et dans le cadre du programme de résidences TRIENNALE : Théâtre-ProVS, Le Conseil de la Culture Etat du Valais, La Loterie Romande

 

De et avec : Álvaro Esteban, Werner Nigg, Andi Xhuma • Interprètes : András Déri, Álvaro Esteban, Daniel Morales • Chorégraphie, mise en scène : Rafaële Giovanola • Atelier : Frédéric Voeffray • Composition, Électronique live : Franco Mento • Éclairage, espace : Marc Brodeur • Costumes : CocoonDance •

Assistance chorégraphique : Fa-Hsuan Chen •  Dramaturgie : Rainald Endrass

À propos de MOMENTUM

 

L’épuisé, c’est beaucoup plus que le fatigué. « Ce n’est pas de la simple fatigue, je ne suis pas simplement fatigué, malgré l’ascension  » Le fatigué ne dispose plus d’aucune possiblité (subjective) : il ne peut donc réaliser la moindre possibilité (objective). Mais celle-ci demeure, parce qu’on ne réalise jamais tout le possible, on en fait même naître à mesure qu’on en réalise. Le fatigué a seulement épuisé la réalisation, tandis que l’épuisé épuise tout le possible. Le fatigué ne peut plus réaliser, mais l’épuisé ne peut plus possibiliser. (Gilles Deleuze, L’Epuisé, Editions de Minuit, 1992)

 

Trois corps émergent d’une atmosphère de boite de nuit aux accents de musique électro, en prise avec une danse sans fin, un flux de va-et-vient, un moteur qui bat et fait battre. De ce monde sous tension, jaillit une danse d’une physicalité extrême, une danse performative, tout en ondes qui se propagent. Emportées par la marée de la musique électronique, le trio emmène le public dans une fulgurante articulation des corps selon un cadre qui n’est là que pour permettre à la pulsion d’émerger, de se déployer, de perdurer. C’est la pulsion elle- même qui est à l’œuvre. 

 

Nomination danseurs de l'année 2018 dans le sondage des critiques du magazine spécialisé tanz de Dorion Weickmann (Süddeutsche Zeitung, Jahrbuch tanz 2018)

 

Invité à la TANZPLATTFORM DEUTSCHLAND 2018 à Essen 

  

 

EXTRAITS DE PRESSE  

 

A partir du moment où les trois hommes découvrent leur voix et se mettent à crier, la pièce prend fin. Avant même le langage, la philosophie, la politique. Momentum de CocoonDance, c’est de la physique incarnée, ou plus précisément un « impulsion », une « lancée ». On peut ainsi, grâce à la danse, s’engouffrer dans le « moment », dans l’instant à l’état brut. ...  Une pièce qui traite de l’aspiration à ne faire qu’un. Mais gare à celui qui saura qu’approuver. (Melanie Suchy, tanz,3/ 2018)

 

… un événement kinesthésique d’une grande intensité, vibrant entre les danseurs et les spectateurs.

(Anna Wieczorek, tanznetz.de, consulté le 18/03/2018)

 

Deux performances ont mis en scène des corps masculins et féminins avec une telle désinvolture que cela n’a pas laissé sans voix que les obsédées de la question du genre. Le public a succombé à l’unisson à la frénésie de mouvements que trois jeunes hommes masqués d’un collant sur la tête ont déclenché dans l'arène Momentum de Rafaële Giovanola. Toujours au rythme des beats techno que Franco Mento battait sur place depuis une table de mixage, le trio se livrait à un rituel rythmique. Les danseurs se jetaient au sol comme des reptiles, contractaient les fesses et le bassin, rebondissaient dans les airs et retombaient à quatre pattes ; le tout avec la précision d'un battement qui résonne et qui invite le public à se balancer en chœur. Momentum oscillait à l’évidence entre démonstration de force protofasciste et désir d’immersion symbiotique dans le collectif : un acte dionysiaque agrémenté d’éléments apolliniens et chargé de mythes masculins. (Dorion Weickmann, Süddeutsche Zeitung, 19.03.2018)

 

Momentum est une performance extrêmement énergétique et entraînante. (Honke Rambow, ruhrbarone.de, consulté le 16.03.2018)

 

Dans Momentum, chaque instant est célébré, jusqu’à épuisement des forces. Cette intensité physique peut paraître grotesque et, à la fois, presque authentique. (Kira von der Brelie, Hannoversche Allgemeine Zeitung, consulté le 27.02.2018)

 

Quand les sons s’accordent à nos battements de cœur ; quand, à force de regarder ces danseurs en vibration, on sent notre propre corps se mettre en tension ; lorsque ... et emporte le public ; alors naît une résonnance qui vibre jusque dans notre chair.  (Nora Abdel Rahman, Mannheimer Morgen, 29.05.2018)

 

De l’adrénaline pure. De la sensualité pure. … Les rythmes se fondent parfaitement dans une danse qui émane des formes du corps, dans une impulsion sauvage, vitale et cruelle, de par son élégance brutale et sa prodigieuse virtuosité. (Nina Blau, www.sotobosque.uy/single-post/AE-Momentum,  consulté le 23.10.2017)

 

Les basses de la bande-son techno transpercent le corps des spectateurs et des performeurs. Tandis que le public, concentré sur le spectacle, commence de façon inconsciente à se balancer en rythme, les pulsations électriques parcourent les corps des danseurs, leur inspirant des performances de très haut niveau. (Dora Cohnen, choices, 28.06.2017)

 

Ce qui vient de se dérouler est l’histoire de nos origines à tous, un voyage éclair à travers l’évolution. CocoonDance nous rappelle qu’il y eut d’abord le mouvement, puis l’Homme. (Thomas Linden, Kölnische Rundschau, 27.06.2017)

 

… une création enflammée qui montre à quel point la danse moderne peut surprendre nos sens. (Thomas Linden, CHOICES-Online, consulté le 26.05.2017)

 

La pièce … exerce une sorte d’aspiration étrange sur le spectateur – comme un bon film d’action. En un mot, un véritable spectacle. (Klas Libuda, Rheinische Post, 06.05.2017)

 

Les trois danseurs sont tantôt corps, tantôt espace. Ils flottent et nous inondent de toute part.  (Heinz-Dieter Terschüren, Bonner Rundschau, 16.04.2016)

 

Une pièce remarquable qui traite de notre vaine aspiration à ne faire qu’un et dont la chute nous laisse présager des dangers du consentement global. (Melanie Suchy, Kölner Stadtanzeiger, 12.04.2016)

 

… c’est une étude virtuose du mouvement et de la perception du mouvement, qui traite avec intelligence et sensualité de la relation complexe entre danseurs et spectateurs. (Bernhard Hartmann, General-Anzeiger, Bonn, 09.04.2016)

 

… et voilà tout le génie et la modernité de Momentum : à la fois le désir de se fondre sans retenue dans l’instant, dans ce beat aveugle, dans la danse, dans la foule ; et l’horreur, l’addiction, le speed, le dopage, l’approbation. Ne pas penser. On continue, encore, encore, encore ! (Melanie Suchy, tanzweborg, consulté le 07.04.2016)

 

Phares de la scène de danse (titre) ... De purs artistes du mouvement, comme la compagnie CocoonDance avec son trio masculin hypnotique Momentum, dans lequel trois danseurs s'abandonnent entièrement, jusqu'à l'épuisement, à la musique qui les entraîne. Des tissus couvrent leurs visages, ils se laissent tomber et remontent rapidement au rythme des sons électroniques, se balancent et sautent, se dépensent physiquement et créent une énergie sombre mais aussi contagieuse dans la salle grâce à leur mouvement ininterrompu. (Elisabeth Nehring, WDR3, Mosaik. consulté le 03.05.2017)

 

Le public se montre enthousiaste et applaudit longuement après un acte de développement intense et épuisant, qui amène l'homme à se tenir droit dans ses mouvements, voire à danser. Il en résulte des images enivrantes qui restent encore longtemps dans la tête des spectateurs. (Michael S. Zerban, O-Ton, Kulturmagazin, www.o-ton.online, consulté le: 20.07.2018)

 

... après cette ivresse de quarante minutes, nous sommes bien éveillés au lieu d'être fatigués. L'attraction que la musique et la danse ont déclenchée nous permet de ne faire qu'un avec la musique et le mouvement. Dans une certaine mesure, on devient sans volonté. Pas assez pour ne pas faire une ovation debout de plusieurs minutes. (Dietmar Zimmermann, www.theaterpur.net, consulté le 21.07.2018)

 

Momentum est une pièce formidable et non conventionnelle qui, typique pour les productions expérimentales de Rafaële Giovanola et du dramaturge Rainald Endraß, les fondateurs de la compagnie Cocoondance de Bonn, a ouvert de nouveaux espaces de pensée et de mouvement. Tout en créant un lien particulier entre les danseurs et le public. Les spectateurs - et pas seulement ceux qui étaient assis au bord de la scène - ont été de plus en plus attirés par la chorégraphie, sous le charme des trois danseurs qui ont enthousiasmé le public avec une énergie débordante et un savoir-faire artistique. (Yvonne Thyen, Westfalen-Blatt / Bielefeld, 27.07.2019)